
DES RÉPONSES AUX QUESTIONS
La gynécologie émotionnelle, c’est le fait de considérer que les troubles et les déséquilibres gynécologiques peuvent avoir un facteur émotionnel.
Cela se traduit par le décodage des troubles pour mettre des mots sur les maux.
Cela signifie également que prendre soin de ses émotions peut permettre à la sphère gynécologique d’être apaisée.
La gynécologie émotionnelle est un terme élargie d’une pratique multiple.
La Gyn’émotion® est une méthode que j’ai créé avec mes outils, mes expériences et mes valeurs (voir qui suis-je ? ).
N’est habilité à utiliser le nom de Gyn’émotion® que les personnes ayant été formées par moi dans le cadre de la transmission Tara avec l’association Uterra.
Je ne soigne, ni ne guéris.
Dans mon travail d’accompagnante, j’ai une obligation de moyen, non de résultat.
Je ne vous promets pas la lune et je connais les limites de ma pratique, par contre je m’investirai par tous les moyens que j’ai en ma possession pour vous accompagner dans un apaisement émotionnel et physique.
Et ça je sais que ça peut aider à soulager tout un tas de choses !
Non…Travaillant sur l’utérus, je suis un peu à la source d’une potentielle essentialisation de cet organe et que mon travail pourrait prêter à confusion.
Alors je le dis une bonne fois pour toute : je n’accompagne pas le féminin, ni la féminité. Je n’accompagne pas les personnes à se reconnecter à leur féminin.
Je n’enseigne pas comment mieux vivre son féminin.
J’accompagne des personnes à être en paix avec leurs troubles gynécologiques. Point.
Je me retrouve souvent en face de personnes qui pensent être déconnectées de leur féminin et qui souhaitent le retrouver. Et je les crois quand elles me disent ça.
C’est leurs mots à elle pour dire qu’elles ne sont pas apaisées avec leur physique,
leurs organes génitaux, peut-être aussi qu’elles me disent qu’elles sont en colère, frustrée ou triste face à ce corps, ce fameux corps « féminin » qui leur vaut tant de douleurs et d’incompréhension…
Il y a tellement d’amalgame entre la biologie et le genre.
Alors non, je ne parle pas de féminin parce que, pour moi, c’est trop flou, ça amène de la confusion et des stéréotypes…
Pour ma part, je parle d’émotion, d’identité, d’humanité, tout simplement de se sentir vivant.e.
Voilà, j’accompagne des êtres en mouvement à se sentir vivant.e.
L’organe de l’utérus est invisibilisé.
Ne serait-ce que le mot « utérus », on ne le nomme pas.
En France, une personne ayant des douleurs menstruelles ne dira jamais « j’ai mal à l’utérus » alors que c’est bien de cela qu’il s’agit.
Pourtant on dit bien « j’ai mal à la tête » ou « j’ai mal au pied » !
L’utérus reste quelque chose de flou.
Dans l’imaginaire collectif, il est utile que lorsqu’un embryon s’y développe,
pourtant il est très présent chaque mois pendant toutes les années du cycle menstruel.
S’approprier son utérus, c’est se réapproprier son corps, c’est se réapproprier soi-même.
C’est se souvenir qu’il y a du vivant à l’intérieur de soi.
Bien sûr cette connexion se fait que si vous le souhaitez, je n’ai aucun problème à ce que ça ne voys parle pas et que vous ne identifiez pas du tout à cela !
Le savoir, c’est le pouvoir, plus je connais le fonctionnement de mon corps et de mes organes et plus je peux faire des choix en conscience de ce que je veux ou pas pour mon corps, et mon corps c’est moi !
L’ignorance sur l’anatomie du sexe féminin ou sur le fonctionnement des hormones du cycle menstruel par exemple ont été des volontés d’une domination patriarcale. Moins les femmes en savaient, plus il est facile de prendre le pouvoir sur leur corps.
Aujourd’hui se réapproprier son corps c’est redevenir souveraine, c’est une forme d’empowerment.
